Technically located in Gatineau, although I suspect the reference here to "Ottawa" is to the metropolitan area, not just the city proper.

The project looks interesting, although what's done at grade will be as important as the final design of the towers. Laurier needs some decent development on the north side.
 
Technically located in Gatineau, although I suspect the reference here to "Ottawa" is to the metropolitan area, not just the city proper.

Indeed we're looking at it as the Ottawa metropolitan area.
 
Going to look great from the Ottawa side of the river.

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Many more renderings here: http://skyrisecities.com/database/projects/place-des-peuples
 

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Going to look great from the Ottawa side of the river.
The architect was really into discussing its position across from parliament, from the press release:
Douglas Cardinal, Architect, Douglas Cardinal Architect Inc., sees Place des Peuples as a link between the Canadian Museum of History and the community that surrounds it. “Place des Peuples completes the Vision I had over 30 years ago of the magnificent site across the Parliament of Canada. While the Museum is the expression of the forms of the earth and stone sculpted by wind and water rooted firmly on the shores of the Ottawa River, to complete the overall vision across Parliament I wanted strong vertical forms as well, reaching to the sky. These curvilinear sculptural forms would be more a composition of lightly tinted blue glass that connects the water to the sky. The glass faceted balconies flowing over the glass structure would emulate the falls of the Ottawa River.”
 

Gilles Desjardins donne raison à Maxime Pedneaud-Jobin pour Place des peuples​

Par Mathieu Bélanger, Le Droit
23 janvier 2024

Le projet Place des peuples qui a été rejeté par le conseil municipal de Gatineau en 2018.

Le projet Place des peuples qui a été rejeté par le conseil municipal de Gatineau en 2018. (Place des peuples)

«Le chef d’Action Gatineau, à l’époque, disait qu’on était un bon entrepreneur, qu’on avait un bon projet, peut-être même exceptionnel, mais qu’on était sur le mauvais terrain et il avait raison.»​


Cette déclaration faite au Droit par le grand patron de Brigil, Gilles Desjardins, la semaine dernière, a de quoi surprendre. La guerre de mots entre l’ex-maire Maxime Pedneaud-Jobin et l’entrepreneur sur le projet Place des peuples a occupé la sphère publique pendant des années autour de 2018.

«Il n’arrive jamais rien pour rien, philosophe M. Desjardins au cours d’une longue entrevue. Le projet qu’on présentait n’était pas une erreur, c’était un bon projet et un bon terrain aussi, mais ce n’était pas le meilleur. Tout ça a fait, ces débats, ça fait en sorte qu’aujourd’hui j’ai le meilleur terrain pour faire ce projet.»

Ce terrain dont parle M. Desjardins est situé à un jet de pierre de l’endroit où il projetait ses deux tours 35 et 55 étages de Place des peuples il y a quelques années. Il s’agit du 35, rue Laurier, qui accueille l’hôtel Four Points, l’ancien presbytère de l’église Notre-Dame et un stationnement. L’homme d’affaires en a fait l’acquisition en mars 2021. C’est depuis sur ce terrain de 76 000 pi² voisin de la Maison du citoyen que Gilles Desjardins souhaite léguer son grand projet iconique. Les terrains du 69 et 61 Laurier qui comprennent l’ancien Café Henri-Burger ne sont plus visés par Brigil pour un développement d’envergure.

«Ça nous permet de planifier un meilleur projet que ce qu’on proposait à l’époque, dit-il. On a un plus grand terrain. Il est déjà zoné pour 30 étages. J’ai pris de l’expérience. Mon équipe aussi. La capacité financière de l’entreprise est encore meilleure. […] J’ai hâte d’avancer, de présenter nos concepts, de rencontrer les élus, d’avoir les commentaires des gens d’Action Gatineau. Je veux qu’on le fasse ensemble, avec les commentaires et les idées de tout le monde. Mais je vais prendre mon temps. Je ne veux pas encore manger une volée. Je suis un peu nerveux de ça maintenant.»

Brigil souhaite participer à la relance du centre-ville de Gatineau, assure M. Desjardins. L’homme d’affaires croit d’ailleurs qu’une mobilisation des politiciens, fonctionnaires et gens d’affaires est nécessaire, sans quoi, dit-il, le centre-ville de Gatineau n’a pas fini de s’enfoncer. «Ça va être de pire en pire si on ne passe pas à l’action rapidement, ajoute-t-il sur un ton grave. J’ai encore confiance en ce centre-ville, mais on doit cesser les guerres d’égo et de travailler chacun pour son agenda. Il faut travailler pour le centre-ville, pour le citoyen. C’est fabuleux ce qu’on peut faire avec ce centre-ville.»

M. Desjardins n’a pas l’intention de réaliser le projet de 30 étages qui a été adopté par le conseil municipal pour le 35, rue Laurier, en 2016, alors qu’il n’était pas propriétaire des lieux. «Le design, l’architecture, le projet lui-même, ce n’est plus les tendances, on est en 2024. Si c’est pour faire 30 étages, avec 500 unités, je vais préférer revendre ce terrain et quelqu’un d’autre le fera à ma place. Je ne lance pas la serviette sur mon rêve de doter Gatineau d’un observatoire. On peut construire un immeuble multifonctionnel, avec des restos et des commerces au rez-de-chaussée, un hôtel de 150-200 chambres avec d’autres attraits comme un spa urbain tout en haut, avec une vue imprenable sur le Parlement, la rivière des Outaouais et le parc de la Gatineau.»

Un hôpital d’abord​

Le grand patron de Brigil convient que ce n’est pas ce projet seul qui pourra relancer un centre-ville qui «traine de la patte depuis toujours». Comme plusieurs autres intervenants de la région, il se tourne vers le gouvernement du Québec qui doit faire atterrir le nouvel hôpital régional quelque part à Gatineau.

«Il faut être réaliste, dit-il. Il n’y a pas d’autres édifices fédéraux d’envergure ou de grandes compagnies de haute technologie ou de grandes sociétés qui vont venir s’installer au centre-ville de Gatineau. Mais il y a un hôpital qui s’en vient et c’est un pôle d’emplois propre très important. Ça va créer des milliers d’emplois et va engendrer des milliers de déplacements tous les jours. C’est le genre de chose qui revitalise un centre-ville comme celui de Gatineau. Et en plus on ajoute à ça un nouveau palais des congrès.»

Bélisle cible la Fonderie et Guertin​

France Bélisle n’a pas souhaité accorder d’entrevue au Droit, lundi, mais au cours d’une longue entrevue en début d’année, la mairesse de Gatineau a précisé que les terrains de l’aréna Guertin et de la Fonderie auraient un rôle important à jouer dans la relance du centre-ville. «Je les vois certainement comme des lieux à fort potentiel d’accroissement de résidents au centre-ville, a-t-elle mentionné. Il y a de la place pour ça, c’est certain. La façon dont ça va se dénouer pour le quartier général de la police permettra peut-être une consultation plus vite pour le site Guertin. Ce site n’est toutefois pas un lieu stratégique pour du développement économique. Il peut accueillir des résidents et des infrastructures culturelles plus centrées sur les résidents du centre-ville directement.»

Le site de la Fonderie est visé par la Ville de Gatineau pour un développement résidentiel et commercial.

Le site de la Fonderie est visé par la Ville de Gatineau pour un développement résidentiel et commercial. (Simon Séguin-Bertrand/Archives Le Droit)

Quant au site de la Fonderie dont les terrains doivent toujours faire l’objet d’une décontamination, la mairesse Bélisle entend aborder le dossier à partir des dernières consultations publiques sur le sujet. Elles datent du printemps 2022. Le développement des terrains de la Fonderie ne pourra toutefois pas être désincarné du projet de la Commission de la capitale nationale (CCN) sur la rue Montcalm, en bordure du ruisseau de la Brasserie. «La CCN doit retravailler son projet, mais ça devra être considéré dans la façon dont on va développer les terrains de la Fonderie. L’ensemble sera influencé et complémentaire. On est déjà en mouvement. On est déjà dans les processus. Il y a des plans sur la table. On est dans l’escalier. On a dépassé la première marche et c’est positif.»

Meilleure connectivité​

Tous les centres-villes qui fonctionnent dans le monde ont une bonne connectivité entre ses principaux quartiers et ceux qui l’entourent, rappelle Jessy Desjardins, vice-président au développement et à la conception chez Brigil. Ce dernier voit le dernier tronçon de l’autoroute 50, le boulevard des Allumettières et le boulevard Maisonneuve comme de vastes barrières qui empêchent la bonne mobilité des gens et la connectivité commerciale entre les quartiers.

«Ce sont de grands boulevards, presque des autoroutes qui divisent le quartier, qui isolent les gens, dit-il. On continue de prioriser la fluidité véhiculaire plutôt que la qualité de vie des gens qui y vivent. On les enclave pour faire toute la place à ces voitures qui ne font que passer pour se rendre à Ottawa. Il y a plein d’autres exemples de centre-ville qui ont été détruits de cette façon en Amérique du Nord.»

M. Desjardins est d’avis que de transformer le dernier tronçon de l’autoroute 50 en boulevard urbain serait «une des meilleures choses qu’on pourrait faire au centre-ville». C’est d’ailleurs un des éléments proposés dans le Programme particulier d’urbanisme (PPU) du centre-ville dont la révision doit bientôt s’amorcer. «On ne peut pas partir d’une ville construite pour l’auto et du jour au lendemain en faire une ville pour les piétons, rappelle-t-il. Il faut y aller par étape et permettre à l’auto d’y venir, mais sans lui laisser toute la place. Il faut s’assurer de conserver des stationnements pour les commerçants qui y sont parce qu’ils sont en compétition avec de grandes chaînes comme Walmart à qui la ville autorise des centaines de stationnements.»
Le projet que propose la Commission de la capitale nationale (CCN) sur les rives du ruisseau de la Brasserie a tous les ingrédients pour créer un espace qui fait plus de place aux piétons et au vélo, tout en conservant une place pour la voiture, ajoute M. Desjardins. «Montcalm deviendrait une belle rue qui permettrait une connectivité commerciale entre les boulevards Alexandre-Taché et Saint-Joseph», ajoute-t-il.

 
I mean it is an ambitious project, but Brigil is actually trying to do some good fresh projects (this, Greyhound, Baseline). The mixed-use aspect of it is great too, and I can imagine once we get into the 2030s and Lebreton and projects like this start topping out, Ottawa-Gatineau will be very, very different looking.
 

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